Etude des Champignons, samedi 13.10.2018
guidée par Olivier Jean-Petit-Matile, de 9h à 12h15
Vu la grande sécheresse qui sévit depuis plusieurs mois dans la région nous avons eu de la peine à trouver des champignons et nous avons donc aussi porté notre attention sur les oiseaux, terriers, insectes, etc.
Au départ, nous avons entendu une parade de pics noirs, une sitelle et des pinsons.
En entrant dans la réserve, nous avons pu distinguer un « étal » d’éperviers sur le tronc d’un hêtre mort ; puis nous avons entendu un pic mar (il devait s’agir d’un couple).
Champignons : nous trouvons un Polyporus brumalis au chapeau brun, très sec, des trametes gibeuses (Trametes gibbosa), Trametes versicolor, Fomitopsis pinicola (proche du faux amadouvier), un ganoderme marginé, un courte cuisse, un pleurote sur un hêtre mort qui sent l’amande, on observe tout un réseau de mycélium à l’intérieur d’un hêtre responsable de sa décomposition (le mycélium mange et digère les fibres de l’arbre, il pompe la matière du tronc) et un staphylin (coléoptère allongé) qui se nourrit des pourritures de l’arbre. Nous observons un chablis avec des gros trous allongés de pic noir, un ganoderme marginé sur un hêtre au bord du Lac Vert avec le bord du chapeau d’un blanc éclatant ; et nous trouvons un morceau de hêtre mité de bostryches, plein de galeries, un petit bolet si sec qu’on ne peut l’identifier, un myxomycète sur un tronc mort ressemblant à une amibe.
En rentrant, nous observons encore un pic mar avec sa calotte et la base de sa queue, d’un beau rouge vermillon.
On se quitte un peu après midi ; et même si peu de champignons étaient au rendez-vous ce jour-là, tout le monde est content; l’enthousiasme et les vastes connaissances naturalistes de notre guide ont largement compensé la rareté des champignons frais !
Résumé par Martine Guex / 31.10 2018 (mise en forme par PS)